Fin de la COP 21 : un compromis guidé par la « justice climatique »

L'Union européenne a joué un rôle crucial dans l'aboutissement de l'accord historique conclu le 12 décembre à Paris – un accord conclu entre 195 pays et juridiquement contraignant.

Cet accord ambitieux et équilibré, le premier accord multilatéral important du 21è siècle, prévoit un plan d'action global pour limiter le réchauffement climatique bien en deçà de 2°C.

L'« accord de Paris » – c’est son nom officiel – est un compromis porté par le principe de la « justice climatique » comme le titre Le Monde. C’est-à-dire une reconnaissance que les pays du Nord et ceux du Sud ont des « responsabilités communes mais différenciées » dans le changement climatique, et que leurs « capacités respectives » à y faire face sont inégales.

L’accord est l’aboutissement d’années d’efforts de la communauté internationale pour parvenir à un accord universel et multilatéral sur le changement climatique. Après une participation limitée au Protocole de Kyoto et une absence d'accord à Copenhague en 2009, l'UE s'est placée elle-même au centre d'une vaste coalition de pays en faveur d'une ambition élevée qui a façonné le succès de la conférence de Paris.

L’accord de Paris envoie un signal clair aux investisseurs, entreprises, décideurs sur le fait que la transition globale vers une énergie propre est là pour durer et que les ressources financières doivent se détourner des combustibles fossiles polluants. 

 

Sources :

Le Monde

Commission européenne

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