Projets européens en Lorraine : « Green Side Story » fait rimer volontariat et protection du climat

Vos deux centres EUROPE DIRECT de Lorraine partent régulièrement à la rencontre des porteurs de projets européens du territoire. En plus de notre brochure Trait d’Union européenne, nous vous proposons maintenant de les découvrir en interview et en infographie ! Aujourd’hui, nous rencontrons Rossella DI SANZO, chargée de projets au sein de l’association PARCOURS LE MONDE GRAND EST et responsable du projet « Green Side Story », dont elle va nous parler en détails.

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© Parcours Le Monde Grand Est / Photo de volontaire en Norvège

 Découvrez l'interview de Parcours Le Monde Grand Est

  • Bonjour Rosella ! Peux-tu nous présenter le projet « Green Side Story » que tu mènes à Parcours le Monde Grand Est ? 

« Green Side Story » est un projet de volontariat européen qui vise à soutenir l’engagement des jeunes pour le climat. Concrètement, nous proposons des missions de volontariat au sein de nos partenaires européens qui sont investis dans la protection de l’environnement.  Ce projet a débuté en août 2019 et devrait se terminer jusqu’en juillet 2022. C’est un projet financé par le « Corps européen de Solidarité », le programme de l’Union européenne pour le volontariat. Avec « Green Side Story », nous pouvons proposer aux jeunes du territoire, issus de quartiers prioritaires ou sans emploi, de réaliser des missions de volontariat de deux mois en Norvège, en Grèce, à Chypre et au Portugal, sur la thématique de l’environnement.

 

  • Quel est l’objectif du projet ?

Avec « Green Side Story », nous souhaitons favoriser le partage de bonnes pratiques sur la protection de l’environnement et aussi sensibiliser les jeunes à cette thématique. Nous avons l’objectif d’envoyer 14 jeunes en volontariat auprès de nos partenaires. Au terme du projet, nous publierons un guide en français et en anglais recensant toutes les bonnes pratiques observées par les volontaires lors de leurs missions.

 

  • Quelles types de missions peuvent réaliser les jeunes volontaires ? 

Les missions dépendent de nos partenaires qui sont engagés de manières différentes pour l’environnement. Par exemple, AnimePaf, l’association portugaise qui participe au projet, gère un jardin partagé et propose des missions de sensibilisation à l’environnement auprès des enfants.

 

  • Quels sont les autres partenaires du projet ? 

En Norvège, nous travaillons avec la commune de Bremanger, qui se situe tout au nord du Pays. En Grèce et à Chypre, nos partenaires sont l’assocation K.A.N.E et l’association AGROS. Et au Portugal, AnimePaf, que j’ai déjà présenté. 

 

  • C’est un super projet ! Comment en avez-vous eu l’idée ?

Nous avons décidé de monter ce projet car de plus en plus de jeunes nous sollicitaient pour s’engager dans le domaine de la protection de l’environnement. 

 

  • Comment s’y prendre pour réaliser une des missions que vous proposez ? 

Alors il faut tout d’abord être âgé de 18 à 30 ans. Ensuite, la première chose que nous conseillons aux jeunes intéressés par une mission de volontariat est d’assister à nos réunions d’information collective, qui ont lieu les mercredi après-midi, de 14 à 16h00, en ligne. Il suffit de s’y inscrire à travers notre formulaire. Ensuite, on invite les jeunes à un rendez-vous individuel pour travailler leur projet. En parallèle, ils peuvent participer à nos ateliers de déblocage linguistique en anglais. Enfin s’ils partent en mobilité, ils bénéficieront de modules de préparation au départ. Cet accompagnement est gratuit pour les jeunes. 

 

  • Où peut-on consulter les offres de missions disponibles ?

Il suffit de prendre contact avec nous ou de consulter notre page Facebook « Parcours Le Monde Grand Est »..

 

  • Faut-il prévoir un budget pour partir ?

Il n’y a pas besoin d’avoir de l’argent de côté pour partir. Si on gère bien son budget, l’argent de poche que l’on reçoit pendant son volontariat suffit à couvrir ses dépenses. Les volontaires n’ont pas non plus besoin de prévoir de l’argent pour payer leur loyer car le logement est pris en charge.  

 

  • Green Side Story est financé par le Corps Européen de Solidarité (CES), le programme de volontariat de l’Union européenne. Comment se sont passé les démarches de dépôt du dossier ? 

Les démarches se sont très bien passées. Nous avons rédigé le projet en français et avons eu un retour positif. Les relations avec l’Agence Erasmus+ Jeunesse et Sport (qui gère le programme du CES en France) ont été très bonnes et les reports que nous avons demandés à cause des confinements nous ont été accordés sans difficulté. 

 

  • En terme de financement, à quelle hauteur vous aide le programme du Corps Européen de Solidarité ? 

Nous disposons d’un montant de 39.360 euros de la part du CES afin de financer les mobilités des jeunes, de prendre en charge les frais organisationnels des partenaires, leur temps de tutorat et les visites préparatoires. En plus de ça, le projet est co-financé par d’autres partenaires, comme la Région Grand Est. 

 

  • Est-ce que c’était le premier projet que vous déposiez ? 

Alors, c’était le premier projet que j’ai rédigé au sein de l’association mais Parcours Le Monde Grand Est participe au Corps Européen de Solidarité depuis le début du programme. On participait également au programme du Service volontaire européen. 

 

  • Comment avez-vous réussi à identifier les partenaires du projet ? 

La particularité du projet « Green Side Story » est, qu’à l’exception d’AnimePaf, nous travaillons avec de nouveaux partenaires. Nous les avons identifiés grâce aux réseaux de recherche de partenaires comme Salto ou sur des groupes Facebook dédiés aux échanges européens. Dans notre recherche de partenaires, nous nous appuyons aussi sur le Réseau des facilitateurs de la mobilité auquel Parcours Le Monde Grand Est appartient. Ce réseau regroupe les autres associations Parcours Le Monde présentes à travers la France.

 

  • Est-ce que vous vous êtes rendus sur place pour les rencontrer ?

Oui, nous avons pu rencontrer les partenaires au début du projet dans le cadre de visites préparatoires, financées par le projet. Nous sommes allés en Norvège, en Grèce, à Chypre et au Portugal afin de rencontrer nos partenaires. Ces temps d’échange sont très importants pour bien leur expliquer la philosophie de notre association et le type de public avec lequel nous travaillons. Ces rencontres nous permettent également d’aller plus loin avec eux dans le contenu des missions qu’ils pourront proposer. Enfin, grâce à ces visites, nous pouvons mieux conseiller et préparer les jeunes avant leur départ. 

 

  • Vous menez d’autres projets européens en ce moment. Est-ce que tu souhaites nous en dire un mot ? 

Oui, nous menons également deux autres projets de volontariat, toujours dans le cadre du CES. Il y a « Take EU time » dont la thématique centrale est la citoyenneté européenne. Là, nous travaillons avec des partenaires historiques en Croatie, en Grèce et en Roumanie. Enfin, avec le projet « Discover EU field », nous souhaitons développer et soutenir l’engagement des jeunes dans les zones rurales. Nous travaillons avec des partenaires en Roumanie, en Italie et en Croatie et la commune de Bermagen en Norvège, déjà partenaire de « Green Side Story ».  

 

  • Merci beaucoup pour cet échange et bravo pour ce beau projet ! 

Merci !

L’interview a été réalisée le 22 juin 2021. Le texte ci-dessus n’en est pas une retranscription mais une synthèse structurée des échanges.

 

Découvrez le projet "Green Side Story" en infographie

INFOGRAPHIE Green Side Story page 001

 

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